On ne compte plus le nombre d’exemples de leader·euse·s exerçant leur rôle sans intégrité. Et pourtant, l’impartialité du·de la manager d’équipe est aujourd’hui un élément clé, déterminant la confiance et l’investissement des collaborateur·rice·s. Alors comment le·la leader peut-il·elle éviter les partis pris ? Qu’est-ce que signifie être un·e « leader éthique » ? Focus sur cette "nouvelle définition" du·de la manager 2.0 !
Le·la leader éthique : définition et qualités
Le·la leader·euse éthique est avant tout attentif·ve et conscient·e de ce qui l’entoure au quotidien. C’est sa principale qualité. Véritable leader·euse, il·elle fait face aux situations, sans se laisser entrainer par des habitudes qui pourraient être défavorables.
motivant·e et bienveillant·e, le·la leader reste fidèle à des principes moraux « universellement » reconnus en entreprise. Son leitmotiv ? Respecter les droits et les besoins de ses collaborateur·rice·s. Il·elle a donc une véritable responsabilité sociale, puisqu’il·elle protège l’intégrité de la personne, prévient les cas d’harcèlement et dénonce tout acte de discrimination.
Les leader·euse·s éthiques ont des traits de personnalité reconnaissables. Il·elle·s disposent d’un haut niveau d’humilité et d’impartialité dans la conduite d'équipe. Cette dernière qualité est d’ailleurs la pierre angulaire du leadership éthique.
L’impartialité et l’intégrité quand on est leader·euse : indispensable ?
Lors de la gestion d’éventuels conflits, le·la leader·euse fait preuve d’une intégrité exemplaire. Il·elle ne prend aucun parti dans son jugement, observe une stricte objectivité et fait preuve d'équité. En d’autres termes, il·elle ne se laisse pas influencer ou corrompre.
Autrement dit, le·la leader·euse sera cohérent·e entre ce qu’il·elle pense réellement, ce qu’il·elle dit et ce qu’il·elle fait. Un sacré programme !
Il y a une véritable logique, un fil rouge entre ses valeurs, ses croyances, ses actions et ses prises de décision. Difficile, sinon, d’obtenir l’adhésion de son équipe…L’impartialité donc est indispensable pour obtenir la confiance des collaborateur·rice·s et augmenter la jauge de crédibilité.
Pour autant, le·la leader·euse reste un être humain, avec ses émotions et son expérience… et il·elle est donc vulnérable : à l’épreuve de la réalité, il·elle peut éprouver des difficultés à ne pas prendre parti !
BON A SAVOIR
Attention, le·la leader·euse éthique n’abuse pas de son pouvoir hiérarchique. Au contraire, il·elle cherche à instaurer une relation horizontale pour faciliter la conduite d’équipe.
4 conseils pour réduire les partis pris en entreprise
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Le·la chef·fe d'équipe fait preuve de respect envers ses collaborateur·rice·s. En cas de litige, il·elle sait rester neutre et factuel. Bref, ce sont les faits qui l’intéressent ! Il·elle écoute attentivement chaque partie lorsqu’elles s’expriment, en respectant leurs opinions et idées.
Mettre ses affinités de côté
Être un·e leader·euse intègre, c’est également faire preuve d’une grande honnêteté dans les situations les plus difficiles. Là encore, le·la leader·euse sait se positionner et prendre des décisions, peu importe la relation qu’il·elle entretient avec ses collaborateur·rice·s. Il·elle est donc capable de reconnaître la responsabilité de chaque partie, et la sienne également, s’il·elle est impliqué·e dans un conflit.
Bien sûr, le·la leader·euse éthique favorise l’inclusion et la diversité.
Utiliser des outils pour éviter les partis pris
Lorsqu’il a du mal à rester neutre, le·la leader·euse éthique peut s’aider d’outils. Le but est de limiter les biais personnels, pouvant orienter une prise de décision.
Certaines entreprises créent un code d’éthique (ou code de conduite) pour définir les valeurs communes partagées par les collaborateur·rice·s. Il peut s’agir également de contrats avec des clauses particulières pour cadrer la collaboration, notamment avec des prestataires extérieurs.
Bien sûr, il est difficile de couvrir toutes les éventualités. Ces documents et outils existent pour accompagner la gestion des conflits, et fournir les grandes lignes directrices.
Exemple : vous avez besoin d’un système pour gérer le temps de présence ? La « pointeuse » est un outil impartial, qui évitera les désaccords.
Mettre de côté ses préjugés
Pour faire preuve d’impartialité, le·la leader·euse devra faire abstraction de ses opinions, au profit d’une culture d’entreprise commune. Les préjugés doivent donc être écartés, afin de juger d’une situation sans parti pris.
Vous l’avez compris, le·la manager de demain sera un·e leader·euse éthique. Transparent·e, honnête et impartial·e, il·elle renforce les comportements vertueux, et permet à chaque collaborateur·rice de trouver sa place au sein de l’entreprise. Et si c’était la clé pour faire face aux nombreux défis ?
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